Réguler l'IA - l'approche européenne

Cet article présente de manière accessible les différents modèles de régulation de l'IA, avec un focus sur l'AI Act européen et ses implications pour les entreprises.

Temps de lecture estimé : 10min.

Cet article présente de manière accessible les différents modèles de régulation de l'IA, avec un focus sur l'AI Act européen et ses implications pour les entreprises.

Temps de lecture estimé : 10min


L'intelligence artificielle a progressivement intégré nos environnements professionnels et personnels. Des systèmes de recommandation aux outils d'aide à la décision, en passant par les assistants virtuels, cette technologie transforme autant les processus organisationnels que les interactions quotidiennes.

Cette progression soulève naturellement des questions sur l'encadrement juridique de l'IA. Comment concilier innovation technologique et protection des droits ? Face à ces défis communs, différents modèles réglementaires émergent à l'échelle internationale, chacun reflétant des priorités politiques et économiques distinctes.


Les enjeux de la régulation de l'IA

Identification des risques principaux

La nécessité d'encadrer l'IA découle de plusieurs catégories de risques, très variés et désormais bien documentés.

➡️ Biais algorithmiques et discriminations. Les systèmes d'IA reproduisent et peuvent amplifier les biais présents dans leurs données d'entraînement. L'exemple du système de recrutement automatisé d'Amazon, abandonné en 2018 pour discrimination systémique envers les femmes, illustrait déjà ceci il y a des années[1]. De nombreux exemples sont venus s'ajouter à celui-ci comme, l'algorithme de la CAF qui attribue des scores de risque de fraude plus élevés aux personnes à faibles revenus, sans emploi ou habitant des quartiers défavorisés par exemple[2].

➡️ Opacité décisionnelle. La complexité des algorithmes de machine learning peut rendre difficile l'explication des décisions automatisées. Cette "boîte noire" pose des défis en termes de transparence, de recours contre les décisions et de responsabilité des différents acteurs impliqués[3].

➡️ Risques de manipulation. Les technologies de synthèse et de génération automatique de contenu créent de nouveaux vecteurs de désinformation et de manipulation. Les deepfakes permettent de créer de fausses vidéos d'une qualité saisissante, comme l'illustrent les vidéos frauduleuses du président ukrainien Zelensky diffusées en mars 2022 ou les faux appels téléphoniques imitant la voix de représentants politiques lors des élections américaines de 2024[4][5].

➡️ Impact sur l'emploi. L'automatisation de tâches intellectuelles soulève des questions concernant l'évolution du marché du travail et l'accompagnement des transitions professionnelles. Une étude de l'OCDE estime qu'environ 14% des emplois actuels pourraient être entièrement automatisés et que 32% supplémentaires pourraient être significativement transformés par l'IA d'ici 2030[6].

➡️ Enjeux sécuritaires. L'intégration de l'IA dans les infrastructures critiques génère de nouveaux risques de cybersécurité et de défaillance systémique. Les attaques par empoisonnement de données peuvent compromettre les systèmes d'IA utilisés dans tous contextes, y compris les réseaux électriques, les transports ou la santé. Des recherches récentes ont d'aileurs démontré la vulnérabilité des systèmes de reconnaissance d'images utilisés dans les véhicules autonomes face aux attaques adverses, illustrant la nécessité de renforcer leur robustesse[7][8].

Qu'est-ce qu'une attaque par empoisonnement de données ?
Cela consiste à introduire des données malveillantes ou erronées dans les jeux de données utilisés pour entraîner un système d'IA. L'algorithme, "apprenant" sur ces données corrompues, développe des comportements défaillants qui peuvent se manifester plus tard lors de son utilisation. Par exemple, un système de détection de fraude pourrait être entraîné à ignorer certains types de transactions suspectes si l'attaquant a réussi à injecter des exemples biaisés dans ses données d'apprentissage.

Ces risques font désormais l'objet d'une prise de conscience à échelle internationale quant à la nécessité d'un encadrement, mais les approches retenues diffèrent selon les orientations politiques et les ordres juridiques concernés.


Diversité des approches réglementaires mondiales

Face aux défis de l'IA, chaque région développe sa réponse selon ses priorités et contraintes spécifiques.

États-Unis et Chine

Les États-Unis ont radicalement changé de cap en 2025. L'Executive Order de Biden sur le développement sûr et responsable de l'IA a été révoqué dès janvier par le président Trump, qui a lancé en juillet l'"Americas AI Action Plan"[9]. Cette nouvelle stratégie mise sur la dérégulation, la compétitivité et la neutralité idéologique, éliminant les exigences précédentes en matière d'équité et de droits civiques.

La Chine a consolidé son approche depuis 2023. Au-delà des règles sur l'IA générative[10], elle a adopté en mars 2025 des mesures strictes d'étiquetage des contenus générés par IA (applicables septembre 2025) et dévoilé en juillet un plan d'action international visant à établir une organisation mondiale de gouvernance de l'IA basée à Shanghai[11].

Initiatives régionales émergentes

Le Brésil s'impose comme pionnier latino-américain avec l'adoption en décembre 2024 de sa loi-cadre sur l'IA, instaurant une approche par les risques, des évaluations d'impact obligatoires et des sanctions importantes.[12].

L'Australie a structuré sa régulation en 2025 autour d'un National AI Centre, de règles sur la transparence algorithmique et d'un projet de loi fédéral sur les systèmes à haut risque prévoyant une agence indépendante de certification[13].

L'Union Africaine a publié en avril 2025 une feuille de route continentale pour harmoniser les politiques nationales, soutenir la souveraineté technologique et l'inclusion numérique, complétée par le lancement en août d'un Dialogue mondial sur la gouvernance de l'IA sous l'égide de l'ONU[14].

Ce sont quelques exemples de nombreuses initiatives dans le monde, qui ont été choisis pour refléter les différences importantes de priorités accordées à des objectifs variés, entre innovation, protection des droits fondamentaux et compétitivité économique[15].


Le cadre européen : l'AI Act

4 niveaux de risques, 4 principes directeurs, un calendrier et une gouvernance à multiples facettes...

Architecture réglementaire par niveaux de risque

L'AI Act[16] structure ses obligations autour d'une classification à quatre niveaux de risque[17] :

Risque inacceptable : Ces systèmes sont strictement prohibés depuis le 2 février 2025[18]. Les interdictions incluent notamment :

  • Les systèmes de notation sociale générale qui évaluent les citoyens selon leur comportement social[19]
  • Les techniques de manipulation cognitive subliminale exploitant les vulnérabilités liées à l'âge, au handicap ou à la situation socio-économique[20]
  • La création de bases de données de reconnaissance faciale par moissonnage massif d'images internet ou de vidéosurveillance[21]
  • L'identification biométrique en temps réel dans l'espace public, sauf exceptions sécuritaires strictement encadrées (recherche de personnes disparues, prévention d'attentats)[22]

⚠️ Risque élevé : Applications dans des domaines critiques (recrutement, éducation, crédit, santé, justice) soumises à des obligations renforcées[23] :

  • Évaluation de conformité préalable avec marquage obligatoire[24]
  • Système de gestion de la qualité incluant documentation technique détaillée et traçabilité des décisions[25]
  • Supervision humaine effective garantissant qu'un humain peut intervenir sur les décisions automatisées[26]
  • Tests robustes et validation des données d'entraînement[27]

Risque limité : Obligations de transparence. Information explicite des utilisateurs sur l'interaction avec un système d'IA, notamment pour les chatbots conversationnels et les outils de génération de contenu[28]. Les contenus générés artificiellement destinés à informer le public doivent être clairement étiquetés[29].

☑️ Risque minimal : Absence d'obligations spécifiques pour les applications à faible impact comme les jeux vidéo utilisant l'IA ou les filtres anti-spam traditionnels[30].

Principes directeurs et obligations opérationnelles

Le règlement pose quatre principes fondamentaux qui structurent toute la réglementation[31]. Ces principes ne sont pas de simples recommandations : ils se traduisent par des obligations concrètes et vérifiables que les fournisseurs de systèmes à haut risque doivent mettre en œuvre.

➡️ La supervision humaine exige que les décisions significatives restent sous contrôle humain effectif[32].

➡️ La transparence impose que les processus décisionnels soient compréhensibles et que les algorithmes soient explicables[33]. Sur le plan opérationnel, les fournisseurs doivent documenter le fonctionnement de leurs systèmes, informer les utilisateurs qu'ils interagissent avec une IA, et être en mesure d'expliquer comment une décision particulière a été produite.

➡️ La robustesse vise à garantir fiabilité, sécurité et résilience des systèmes[34]. Cela se traduit par des tests de performance rigoureux, des mesures de cybersécurité adaptées aux menaces, des mécanismes de détection et gestion des erreurs, et une surveillance continue après le déploiement.

➡️ La non-discrimination oblige à prévenir les biais algorithmiques dès la conception[35]. Les obligations opérationnelles incluent l'audit des données d'entraînement pour détecter les déséquilibres, des tests sur différents groupes démographiques, la mise en place de garde-fous pour corriger les biais détectés, et une gouvernance documentée des choix effectués.

Mise en œuvre progressive

Le calendrier de déploiement s'étale sur plusieurs années, depuis l'été 2024[36] :

  • 1er août 2024 : Entrée en vigueur du règlement.
  • 2 février 2025 : Application des interdictions pour les pratiques à risque inacceptable.
  • 2 août 2025 : Obligations pour les modèles d'IA à usage général (comme GPT, Claude, Gemini), incluant la documentation technique détaillée, les résumés d'entraînement et la conformité aux droits d'auteur[37].
  • 2 août 2026 : Application complète aux systèmes à haut risque.
  • 2 août 2027 : Extension aux systèmes intégrés dans des produits réglementés.

Contrôle et sanctions

L'AI Act instaure une gouvernance à double niveau, articulant coordination européenne et application nationale[38]. Au niveau européen, le Bureau de l'IA supervise les modèles à usage général et assure l'harmonisation des pratiques[39], appuyé par le Conseil européen de l'IA qui fédère les représentants des États membres[40]. Cette architecture s'enrichit d'un panel scientifique d'experts indépendants pour évaluer les risques systémiques[41], et d'un forum consultatif garantissant la représentation équilibrée des acteurs économiques et de la société civile[42].

Chaque État membre a désigné ses autorités de surveillance avant août 2025. La France a opté pour une approche pragmatique s'appuyant sur l'expertise sectorielle existante : la DGCCRF coordonne l'ensemble du dispositif et représente la France au niveau européen, la CNIL contrôle les systèmes sensibles (biométrie, emploi, répression), le Défenseur des droits veille à la protection des droits fondamentaux, tandis que les régulateurs sectoriels (ANSM pour la santé, Arcom pour l'audiovisuel, ACPR pour la finance) étendent leurs missions au contrôle des systèmes d'IA relevant de leur domaine[43].

Le régime de sanctions se veut particulièrement dissuasif, dépassant celui du RGPD[44]. Les violations des pratiques interdites exposent à des amendes pouvant atteindre 35 millions d'euros ou 7% du chiffre d'affaires mondial annuel[45]. Le non-respect des obligations applicables aux systèmes à haut risque peut entraîner des sanctions jusqu'à 15 millions d'euros ou 3% du chiffre d'affaires[46]. Même la fourniture d'informations inexactes aux autorités est sanctionnée, à hauteur de 7,5 millions d'euros ou 1,5% du chiffre d'affaires[47]. Comme pour le RGPD, c'est le montant le plus élevé entre la somme forfaitaire et le pourcentage qui s'applique.


Conclusion et implications pour les organisations

Les entreprises déployant des systèmes d'IA à haut risque devront mettre en place[48] :

  • Des processus d'évaluation des risques, intégrant l'analyse d'impact sur les droits fondamentaux
  • Une documentation technique exhaustive traçant le cycle de vie du système et ses décisions
  • Des mécanismes de supervision humaine permettant une intervention effective en temps réel
  • Des procédures de test et de validation continues incluant la détection de biais discriminatoires
  • Des programmes de formation à l'IA pour les collaborateurs, obligation entrée en vigueur en février 2025[49]

Par ailleurs, l'entrée en vigueur du Data Act le 12 septembre 2025 introduit des obligations complémentaires de portabilité et de partage des données IA, renforçant l'écosystème de conformité[50].

Perspectives et enjeux d'avenir

L'AI Act constitue la première régulation d'ensemble sur l'IA au niveau d'un ensemble géopolitique majeur[51]. Son succès ou ses difficultés de mise en œuvre influenceront les débats futurs sur la gouvernance de l'IA.

Les modèles émergents - innovation libre américaine, contrôle étatique chinois, régulation démocratique européenne - illustrent les différentes approches possibles. Cela crée une concurrence normative, que l'on voit se manifester par exemple avec les contestations de l'administration américaine et des GAFAM face à l'approche européenne[52].

L'expérience européenne apportera des éléments concrets pour évaluer la faisabilité d'une approche normative ambitieuse sans compromettre l'innovation technologique. La publication en septembre 2025 des premières synthèses officielles par les fournisseurs d'IA à usage général marque le début de cette mise à l'épreuve pratique[53].

La réussite de cette démarche dépendra largement de la capacité des organisations à intégrer ces nouvelles obligations dans leurs processus de développement et de déploiement technologique, faisant de la conformité un élément stratégique plutôt qu'une contrainte subie.

L'Europe mise d'ailleurs sur un positionnement différenciant : l'IA de confiance comme facteur de compétitivité internationale[54]. Cette approche vise à transformer les contraintes réglementaires en avantages concurrentiels, suivant le modèle du RGPD devenu référence mondiale et standard de facto pour de nombreuses entreprises non-européennes.


Merci beaucoup pour votre lecture ! Si vous avez encore des questions suite à la lecture de cet article, n''hésitez pas à me contacter pour discuter ensemble de votre conformité aux différentes normes cyber : le premier rendez-vous est offert !


📚 Sources ⬇️

[1] Reuters. "Amazon scraps secret AI recruiting tool that showed bias against women." 10 octobre 2018.
https://www.reuters.com/article/us-amazon-com-jobs-automation-insight-idUSKCN1MK08G

[2] La Quadrature du Net. "Notation des allocataires : l'indécence des pratiques de la CAF désormais indéniable", 27 novembre 2023.
https://www.laquadrature.net/2023/11/27/notation-des-allocataires-lindecence-des-pratiques-de-la-caf-desormais-indeniable/

[3] Novelli, C., et al. "Transparency and accountability in AI systems: safeguarding wellbeing in the age of algorithmic decision-making." Frontiers in Human Dynamics, vol. 6, 2024.
https://doi.org/10.3389/fhumd.2024.1421273

[4] Chesney, Robert, and Danielle Citron. "Deep Fakes: A Looming Challenge for Privacy, Democracy, and National Security." California Law Review, vol. 107, 2019.
https://www.californialawreview.org/print/deep-fakes-a-looming-challenge-for-privacy-democracy-and-national-security

[5] BBC News. "Deepfake presidents used in Russia-Ukraine war." 18 mars 2022.
https://www.bbc.com/news/technology-60780142

[6] OECD. "OECD Employment Outlook 2023: Artificial Intelligence and the Labour Market." OECD Publishing, 2023.
https://www.oecd.org/en/publications/oecd-employment-outlook-2023_08785bba-en.html

[7] Eykholt, Kevin, et al. "Robust Physical-World Attacks on Deep Learning Visual Classification." IEEE, 2018.
https://openaccess.thecvf.com/content_cvpr_2018/papers/Eykholt_Robust_Physical-World_Attacks_CVPR_2018_paper.pdf

[8] Louise Matsakis. "Researchers fooled a Google AI into thinking a rifle was a helicopter." Wired, 20 décembre 2017.
https://www.wired.com/story/researcher-fooled-a-google-ai-into-thinking-a-rifle-was-a-helicopter/

[9] The White House. "Executive Order on the Safe, Secure, and Trustworthy Development and Use of Artificial Intelligence", 30 octobre 2023.
https://bidenwhitehouse.archives.gov/briefing-room/presidential-actions/2023/10/30/executive-order-on-the-safe-secure-and-trustworthy-development-and-use-of-artificial-intelligence/
The White House. "Winning the Race, Americas'AI Action Plan", 10 juillet 2025.
https://www.whitehouse.gov/wp-content/uploads/2025/07/Americas-AI-Action-Plan.pdf

[10] Jeremy Daum, "# Overview of Draft Measures on Generative AI", China Law Translate, 14 avril 2023
https://www.chinalawtranslate.com/en/overview-of-draft-measures-on-generative-ai/

[11] "AI Watch: Global regulatory tracker - China", Whitecase, 29 mai 2025
https://www.whitecase.com/insight-our-thinking/ai-watch-global-regulatory-tracker-china

[12] Ludo Fourrage, "# The Complete Guide to Using AI in the Government Industry in Brazil in 2025", nucamp, 6 septembre 2025.
https://www.nucamp.co/blog/coding-bootcamp-brazil-bra-government-the-complete-guide-to-using-ai-in-the-government-industry-in-brazil-in-2025

[13] Whitecase, "AI Watch: Global regulatory tracker - Australia", 16 décembre 2024.
https://www.whitecase.com/insight-our-thinking/ai-watch-global-regulatory-tracker-australia

[14] African Union. "Continental Strategy for Artificial Intelligence for Africa", août 2024.
https://au.int/en/documents/20240809/continental-artificial-intelligence-strategy

[15] OECD. "Futures of Global AI Governance", 2024.
https://www.oecd.org/content/dam/oecd/en/about/programmes/strategic-foresight/GSG Background Note_GSG(2024)1en.pdf

[16] Journal officiel de l'Union européenne. Règlement (UE) 2024/1689 du Parlement européen et du Conseil du 13 juin 2024 établissant des règles harmonisées concernant l'intelligence artificielle, 12 juillet 2024.
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32024R1689

[17] Article 6 du règlement (UE) 2024/1689 - Classification des systèmes d'IA selon les niveaux de risque.

[18] "# IA et RGPD : la CNIL publie ses nouvelles recommandations pour accompagner une innovation responsable", 7 février 2025.
https://www.cnil.fr/fr/ia-et-rgpd-la-cnil-publie-ses-nouvelles-recommandations-pour-accompagner-une-innovation-responsable

[19] Article 5, paragraphe 1, point c) du règlement (UE) 2024/1689 - Interdiction des systèmes de notation sociale.

[20] Article 5, paragraphe 1, points a) et b) du règlement (UE) 2024/1689 - Interdiction des pratiques manipulatrices.

[21] Article 5, paragraphe 1, point e) du règlement (UE) 2024/1689 - Interdiction du moissonnage non ciblé pour constituer des bases de données de reconnaissance faciale.

[22] Article 5, paragraphe 1, point d) et paragraphe 2 du règlement (UE) 2024/1689 - Encadrement de l'identification biométrique en temps réel.

[23] Annexe III du règlement (UE) 2024/1689 - Liste des systèmes d'IA à haut risque.

[24] Article 43 du règlement (UE) 2024/1689 - Évaluation de conformité et marquage CE.

[25] Articles 9 à 15 du règlement (UE) 2024/1689 - Obligations des fournisseurs de systèmes à haut risque.

[26] Article 14 du règlement (UE) 2024/1689 - Supervision humaine.

[27] Article 10 du règlement (UE) 2024/1689 - Gouvernance et gestion des données.

[28] Article 52, paragraphes 1 et 2 du règlement (UE) 2024/1689 - Obligations de transparence pour certains systèmes d'IA.

[29] Article 52, paragraphe 3 du règlement (UE) 2024/1689 - Étiquetage des contenus générés artificiellement.

[30] Article 6, paragraphe 3 du règlement (UE) 2024/1689 - Systèmes à risque minimal.

[31] Article 4 du règlement (UE) 2024/1689 - Principes applicables aux systèmes d'IA à haut risque.

[32] Article 14 du règlement (UE) 2024/1689 - Supervision humaine des systèmes à haut risque.

[33] Article 13 du règlement (UE) 2024/1689 - Transparence et fourniture d'informations aux déployeurs.

[34] Article 15 du règlement (UE) 2024/1689 - Exactitude, robustesse et cybersécurité.

[35] Article 10 du règlement (UE) 2024/1689 - Gouvernance et gestion des données d'entraînement, de validation et de test.

[36] Article 113 du règlement (UE) 2024/1689 - Calendrier d'application échelonné.

[37] Commission européenne. "Lignes directrices sur la portée des obligations incombant aux fournisseurs de modèles d'IA à usage général en vertu de la législation sur l'IA", juillet 2025.
https://digital-strategy.ec.europa.eu/fr/library/guidelines-scope-obligations-providers-general-purpose-ai-models-under-ai-act

[38] Articles 56 à 77 du règlement (UE) 2024/1689 - Gouvernance et mise en application.

[39] Article 64 du règlement (UE) 2024/1689 - Bureau de l'IA.

[40] Article 65 du règlement (UE) 2024/1689 - Conseil européen de l'intelligence artificielle.

[41] Article 68 du règlement (UE) 2024/1689 - Panel scientifique pour l'IA.

[42] Article 67 du règlement (UE) 2024/1689 - Forum consultatif.

[43] Ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. "Les autorités compétentes pour la mise en œuvre du règlement européen sur l'intelligence artificielle".
https://www.entreprises.gouv.fr/priorites-et-actions/transition-numerique/soutenir-le-developpement-de-lia-au-service-de-0

[44] Article 99 du règlement (UE) 2024/1689 - Sanctions.

[45] Article 99, paragraphe 3 du règlement (UE) 2024/1689 - Sanctions pour violation des pratiques interdites.

[46] Article 99, paragraphe 4 du règlement (UE) 2024/1689 - Sanctions pour non-respect des obligations relatives aux systèmes à haut risque.

[47] Article 99, paragraphe 5 du règlement (UE) 2024/1689 - Sanctions pour fourniture d'informations inexactes.

[48] Articles 9 à 15 du règlement (UE) 2024/1689 - Détail des obligations opérationnelles des fournisseurs.

[49] Article 4, paragraphe 2 du règlement (UE) 2024/1689 - Obligation de formation des collaborateurs.

[50] Règlement (UE) 2023/2854 du Parlement européen et du Conseil du 13 septembre 2023 relatif à l'harmonisation des règles concernant un accès équitable aux données et à leur utilisation (Data Act), entré en application le 12 septembre 2025.

[51] Considérant 1 du règlement (UE) 2024/1689 - Objectifs du règlement.

[52] Le Monde. "L'entrée en vigueur du règlement européen sur l'IA : nouveau terrain d'affrontement Europe-États-Unis", 2 août 2025.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/08/02/l-entree-en-vigueur-du-reglement-europeen-sur-l-ia-nouveau-terrain-d-affrontement-europe-etats-unis_6626215_3234.html

[53] Articles 53 et 94 du règlement (UE) 2024/1689 - Obligations de transparence pour les modèles d'IA à usage général et calendrier de mise en œuvre.

[54] Considérants 1 à 5 du règlement (UE) 2024/1689 - Approche européenne de l'IA de confiance comme avantage concurrentiel.

Joëlie

Joëlie

🎐 Entrepreneure lyonnaise, j'aide les professionnels à maîtriser les risques liés aux traitements de l'information. ✨
Lyon, France